1. |
En milles morceaux
04:22
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Au gras bien vivant...
Les os mal décorés !
Au flûtes de l’amour...
Les trompettes de la mort !
Concert de grelots,
De craquements, d’rots,
Jacuzzi de fange,
Les poux me rongent,
Les pourceaux à ma vue vomissent,
Vipère mange ma verge et prend sa place.
Un corps pointu,
Des sorts velus,
Un or venu d’ailleurs
Corrompt vos chers élus
De cœur, de limites,
Ceux que légendes imitent,
Qui sauvent le monde
En perruque blonde,
Qui chiassent la lumière par le cul...
Fiente immaculée de paradis déchu,
Nauséeux jusqu’à la raie, se crashent dans flotte croupis,
En naissent vers que chanteront dans dix piges,
Soudés par la queue, moignons et pattes dans la main,
Les rats, les infirmes, les prolétaires, vilains !
Au nom du père, du fils de pute qu’il engendra,
Béni les âmes que la kermesse des enfants morts pendra !
Au nom du père, du fils de pute qu’il engendra...
Béni les âmes que la kermesse des enfants morts pendra !
Baculum le 5eme, sorti sa tête de la boue,
Il vient prôner sa messe dans la nef des fous,
Héritier des légions alitées, grands guignols,
En terre sainte comme aux chiottes
C’est l’empereur des forçats,
Monarque des carnavals, plaint la teille qu’il siphonna
Au nom du père, du fils de pute qu’il engendra
Béni les âmes que la kermesse des enfants morts pendra !
Ah ouais, l’état il nous baise ? Et bah moi j’l’encule !
Contraintes ! Disparités ! Haine !
C’est ça, les valeurs de la Rance, hé
Qu’un herpès titanesque dévisage leurs vérités,
Couteau et kalash, sur l’autel des sacrifiés,
Dans l’four des pontifes, finiront tous refroidi,
Gardant pour toujours leurs maladies !
Mes pas s’alourdissent et j’vois la vie en prisme,
J’suis seul, je m’assourdis, et je m’exprime comme un seisme,
Phallus pâle décline la légion des horreurs
C'est le retour du grand départ, vas-y prépare ta crasse,
Et puis bon débarras, y’a pas d’grand écart,
Fais saigner ton petit cœur sur les francs poèmes de la peur
En exil comme tout tes mœurs chantant pour ces voyeurs
N’a pas trouvé repaire au-delà des frontières
N’a pas trouvé repaire, pas même dans la cuillère...
Baculum le 5eme, sorti sa tête de la boue,
Il vient prôner sa messe dans la nef des fous
Héritier des légions alitées, grand guignols,
En terre sainte comme aux chiottes
C’est l’empereur des forçats,
Monarque des carnavals, plaint la teille qu’il siphonna
Au nom du père, du fils de pute qu’il engendra
Béni les âmes que la kermesse des enfants morts pendra
Bois ! Fume ! Crève !
Trop fatigués pour l’office, trop frustré pour vivre,
Bois ! Fume ! Crève !
Les pieds dans la glace, la tête dans un four, ivre,
Bois puis fume et crève, mais sache que
Se branler en pensant au suicide...
T’aidera ni à baiser ni à mourir !
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2. |
Les Tragiques
05:35
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Si l’art ne vit que d’venin,
L’art déguise le malin,
J’ai pleins de sang sur les mains,
Les choses que je dépeint, j’en suis témoin
Je veux peindre la Rance,
Dessiner des cadavres, des potences,
Des cavaliers qu’ont prêtés allégeances,
Des moines éventrés dans leurs diligences,
Sur une toile en souffrance
J’irais jeter vos apparences,
En dégradé d’bras, de tétons
D’une teinte rouge colons
Que ma lune les touches,
Que Satan les crament
Du vent de sa bouche,
Que l’absolu s‘approche
De mon zéro tout refroidi !
Les tragiques
Ne sont que tropisme cadavérique,
Fleurs de paradis,
Roses cramoisis
Sans vertu ni logiques
Que Satan me garde, et que promptement je dorme avec ses putains !
Despote, je n’ai qu’un quart de cœur pour un !
Je cours jusqu’au au soir,
Fourre tout espoir,
Sourire à la hache, hardis d'un ver,
Fils du massacre, tout stercoraire,
Pays du corps, pluie de sanglantes rixes,
Le ciel luit de beuglants crédits
La torche de son œil enflamme son exil,
Qui sur le seuil d’un huis dissipait sa cervelle
Les tragiques
Ne sont que tropisme cadavérique,
Fleurs de paradis,
Rose cramoisie,
Jardinier du temps, ses mimiques,
Mimines de fer
Et ses grandes dents
Œuvrent de concert
Pour ses piquants, whooo
J'éparpille la première rosée du matin endormi,
De sueurs,
De pisse,
De Calvados,
Ne laissant aucunes traces,
Que des corps, et dégueulasses,
De femmes,
D'enfants
De bambin aux intestins tout apparents
J’ai le don du sang,
Je vais les saigner à blanc
Les pétards de l’horreur
Que je plante dans leurs ventres
Allument l’étendard de l’antre,
Pour que lumière se fane,
Et que tout explose dans un ras de marée d’organes !
Les tragiques
Ne sont que tropisme cadavérique,
Fleurs de paradis,
Rose cramoisie,
Jardinier du temps, ses mimiques,
Mimines de fer
Et ses grandes dents
Œuvrent de concert
Pour ses piquants, whooo
De leurs dents toutes cariées, aux gencives déchaussées,
Ils mâchent leurs doléances, au nombre de crevards déphasés
Qui se branlent à nos portes, à leurs pailles embrasées,
A leurs grain tout pourris qui s'abreuvent, enlisés
Dans la pire des terres, des pluies d'atrabile
Qui inondent leurs champs, toujours plus infertiles,
Parcours du gros reptile, pour un œuf, pour sa bile
Fendant l'air, les charognes tombent du ciel
Fil de soie se crashent en éclats,
Fils de putes en émoi
Crachent leurs postillons miels
Si l’art ne vit que d’venin,
L’art déguise le malin,
J’ai pleins de sang sur les mains,
Les choses que je dépeint, j’en suis témoin !
C’est l’miscellané
Des sévices fêlés
Que t’infligent l’armée,
Le zénith tamisé qui vient se refermer,
Méchant pachyderme
Lâche
Maxi dose de sperme
Sur
Le corps divisé
De ta
Funeste moitié !
Plan séquences des plus obscènes,
Dans chaque foyer les mêmes scènes,
Destiné bourré, parasitaire ADN
Pour engendrer la Géhenne
De feu, de fer, de haine !
Spectatrice sidéenne
Trace une moue herculéenne
Noire comme obsidienne…
Noire comme obsidienne !
Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah
Si l’art ne vit que d’venin,
L’art déguise le malin !
J’ai pleins de sang sur les mains,
Les choses que je dépeint, j’en suis témoin !
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3. |
Nostre Dame
03:32
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Laissez moi porter au nu le fils rétif,
Laissez moi zieuter l’agonie du captif,
Laissez moi pénétrer le jardin maudit,
Le grand portail, orné de crapauds bénits !
Là où des géants au culs bardés de flèches agitent leurs ribots,
Hissent de lugubres chapiteaux,
Font fort bien danser le Mauvais drapeau,
Les cinglantes lanières au visqueux ergots,
Portent la lectures sinueuse, le funeste prêche
D’un enterrement sans pelle ni bêche.
Gruntilda, que prend ton tourment !
Debout, la mère lamente son premier-né,
Debout, notre Dame désespérée,
Debout, se dresse, face au gibet,
Tandis qu’il rendait l’esprit au créateur !
Gruntilda, que prend ton tourment !
Fais moi sentir la violence de ta douleur,
Plante les clous dans ma chair,
Fais qu’avec toi je pleure,
Fais que brûle mon cœur
En aimant le triste Nadir !
Oh ! Combien misérable, et combien cruel fut, pour son âme si maternel, le calvaire de Nadir !
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4. |
Aquinas Protocol
03:32
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Défonce les murs au C4,
Cerf s’envole quelque part
Fuyant ceux qui veulent l’abattre,
Les drones, les sentinelles,
Ceux qui maintiennent le pouvoir
Défonce les murs au C4,
Cerf s’envole quelque part,
Fuyant ceux qui veulent l’abattre,
Les drones, les sentinelles,
Ceux qui maintiennent le pouvoir
Poulet frite texas ranger,
Dans l’KGB d’la ménagère,
Sur l’canapé y’a qu’des poseurs,
Des gros branleurs qu’ont sales odeurs,
Baculum déménageur,
Se pointent à l’heure du repas,
Posent les pieds dans le beurre,
Péta ton JT de sale menteur
Rangez vos avis, j'en ai pas besoin,
J’peux me lébran sans les mains,
Pour frapper ma biche, avec tactique et trique,
Tout pète couille comme tic et tac
Esquivant les matraques,
Préparé pour la contre-attaque
J’suis dans un bac à sable
Avec les inclassables,
Les derniers de la classe
Qui chient sur la table,
Vocer intoxiqué,
Tu pourra pas m’sonder,
J’suis moins con qu’un condé,
Qu'on me lébran sur la croix !
Dé-soudés la foi
Car défoulés sur l'bois,
J’me lébran sans les doigts
Défonce les murs au C4,
Cerf s’envole quelque part
Fuyant ceux qui veulent l’abattre,
Les drones, les sentinelles,
Ceux qui maintiennent le pouvoir
Défonce les murs au C4,
Cerf s’envole quelque part
Fuyant ceux qui veulent l’abattre,
Les drones, les sentinelles,
Ceux qui maintiennent le pouvoir
Y'a ceux qu'on l'choix, et ceux qui ne croient l'avoir
Y'a soit disant ceux qu'on pas le choix et ceux qui croient l'avoir
Y'a ceux qu'on l'choix, et ceux qui ne croient l'avoir
Y'a soit disant ceux qu'on pas le choix et ceux qui croient l'avoir
C’est toujours les mêmes problèmes
Y’a rien qui bouge à part vos thèmes,
Ton SMIC, ton chômage, ton pain, tes APL
Qui s’astiquent en hommage à feu-SARL,
Ton pays la PME qu’a la manche dans la soupe,
Jolis ciel tout bleu maintenant qu’a la gueule en soucoupe
Chouffe, chouffe, chouffe
J’suis dans l’radar du FSB,
Mirador admire PTSD,
J’ai protocole, j’ai pas l’hygiène,
Je brise le cul d’la DST
Et lui refile des MST
J’suis dans un bac à sable
Avec les inclassables,
Les derniers de la classe
Qui chient sur la table,
Vocer intoxiqué,
Tu pourra pas m’sonder,
J’suis moins con qu’un condé,
Qu'on me lébran sur la croix,
Dé-soudés la foi,
Car défoulés sur l'bois,
J’me lébran sans les doigts
Défonce les murs au C4,
Cerf s’envole quelque part
Fuyant ceux qui veulent l’abattre,
Les drones, les sentinelles,
Ceux qui maintiennent le pouvoir
Défonce les murs au C4,
Cerf s’envole quelque part
Fuyant ceux qui veulent l’abattre,
Les drones, les sentinelles,
Ceux qui maintiennent le pouvoir
Whoooooohooooooooo
Défonce les murs au C4,
Cerf s’envole quelque part
Fuyant ceux qui veulent l’abattre,
Les drones, les sentinelles,
Ceux qui maintiennent le pouvoir
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5. |
Dégoûtez-les tous !
01:38
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Illicite,
Disparaissent
Dix fœtus de fils de flic
Bouffe mon SMIC
Perfide femelle,
Rime vaisselle
Guerre éclaire contre ma braguette
J’te fais cracher tes glaires sur ma baguette !
J’me vide d’mes selles !
J’me gratte les couilles je pop,
Je sert la main du pape
Et j’lui apprend la vie.
L’enfer : futile,
Je crache dans la soupe
Et bois dans la cup,
Je digère tout comme taspé en croute,
Récupère les bénéf’ du doutes
C’est Baculum, dégoutez les tous !
Dégoûtez les tous !
Dégoûtez les tous !
T’as pris l’bus pour un phallus, maintenant suce pour ton salut, chute pour une culbute,
Avec tes potes, trois dans l’acte, tout tes trous qu’on sollicite !
Baculum c’est meilleur vomitif
Calmez vous les putes,
J’largue mon égo sur vos huttes,
Médaillé de rots, pour la gloire
Tombé de très haut, pour vous voir
Sonder mes crédos
Qui puent la gnole de clodo.
J’ai mangé en bagna
Ta rengaine positiviste,
Tout petit missionnaire d’arriviste
Pour creampie d’évangéliste
Que partouze ressuscite !
J’vais t’faire gerber ton ostie !
J’me casse si les beatles jouent,
J’suis chaud comme Betelgeuse
M’appelle pas Beetlejuice,
‘Me la coule douce à coup d’tifour
Botte le cul de ces étranges orang-outan
Donneurs de leçons
Tout tel l’otan,
Je casse les dents
A chaque déviant sur minitel
Qui fou d’l’Evian dans ma vittel
Car je parle comme Pudu Pattel,
J’suis poli comme un ratel !
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6. |
Ministre de la Mort
06:17
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Héro anonyme, battant les collines
Son cœur unanime, vainqueur anobli,
Jette à la mer son Graal à toxine
Les fleurs du mal emportent leurs épines.
Maudit soit l’être à la face divine,
Qui doit endosser la charge maline
De juger les pourfendus,
Décide et valide, à la court, vendus,
Qui de toi ou de toi sera pendu,
Sous quel arbre, sur quel bûcher
Les enfants de ces peines iront cramer,
La raison le vice, et ses macchabées.
Héro anonyme, battant les collines,
Son cœur unanime, vainqueur anobli,
Jette à la mer son Graal à toxine,
Les fleurs du mal emportent leurs épines.
‘La société n’est rien qu’une conne.’
Celui qui s’aime se tue mieux que personne!
Plèbes ou élites, châteaux, ziggourats,
Comptant les décès sur mes doigts nantis,
Je décime l’hérésie,
Ces récits, ces récifs.
Mon soleil est rouge,
Ma croix bouge
Au devant des innocents,
J’écris tous les testaments.
Pourquoi la paix a-t-elle un goût d’essence ?
Comment d’un doigt je peux té-bu tes sens ?
Commandes wam une fin enivrante
Mais fais pas l’insolent, c’est v’la chère la créance.
A ma table, y’a du rhum en pitance
Et des reums en souffrance,
Mon job dur, c’est grisant.
Je torture, frissonnant,
A la gauche de Satan,
A la droite du Néant,
J’suis au d’ssus de tout ces croupissants !
Qui voudra ma mort mourra !
Qui voudra ma mort mourra !
Qui voudra ma mort mourra !
Qui voudra ma mort mourra !
J'lève comme une bite la croix justicière
Qui fait trembler ton père et ta mère,
Mortifère, car sévère est la trique,
J’enfante plus de cadavres que d’lardons euphoriques
J’ai agrippé tes hanches et ta vie à poigne franche,
Retourné ta veste, et sur ta manche
J’ai morvé, l’œil torve je te regarde,
Mère Mort tu as la chatte en mansarde. Hagarde,
Exténué, j’t’envoi des pleurs de fantômes qui sonnent comme des guimbardes.
La main qui réclame du pain
Sera coupée demain,
Sera coupée demain
Les jambes qui feront des mains
Seront coupées demain,
Seront coupées demain
L'oreille qui entend trop loin
Sera coupée demain,
Sera coupée demain
Si l'opération me coûte un rein...
Il sera prélevé demain !
J'lève comme une bite la croix justicière
Qui fait trembler ton père et ta mère,
Mortifère, car sévère est la trique,
J’enfante plus de cadavres que d’lardons euphoriques
J’ai agrippé tes hanches et ta vie à poigne franche,
Retourné ta veste, et sur ta manche
J’ai morvé, l’œil torve je te regarde,
Mère Mort, tu as la chatte en mansarde. Hagarde,
Exténué, j’t’envoi des pleurs de fantômes qui sonnent comme des guimbardes.
Daronnes pressent au ventre leurs enfants,
Tous perdus quand s’entend l’tambour grondant,
Leurs cris perçant effacent toutes vos supplications
A l’ode d’un pays moitié régiment-moitié prison.
Né pour me faire chier, et emmerder les autres !
Médaillez moi fort,
Je peux voir les veaux d’or, les vautours
Qui t’dévorent,
Les condors,
L’heure qui tourne,
Qui t’dévore,
Les pécores
Et la boîte de Pandore.
Pour l’union pas de douaire.
Entre le ciel et la terre,
Y’a mon sexe de fer,
Ma volonté, ma quête amère.
Pauvre ! Sèche ! Maigre ! Menue !
Le front ridé, les cheveux gris,
Les sourcils cheus, les yeux éteints,
La Mort !
Pauvre, la Mort ! Sèche, la Mort ! Maigre, la Mort ! Menue, la Mort !
Y’a tant de pays...
Y’a tant de dieux...
Mais y’a qu’une seule Mort.
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BACULUM Bordeaux, France
Bozo : guitare-chant
Franck : basse
Smity : drum
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