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EX ABRUPTO

by Baculum

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1.
Au gras bien vivant... Les os mal décorés ! Au flûtes de l’amour... Les trompettes de la mort ! Concert de grelots, De craquements, d’rots, Jacuzzi de fange, Les poux me rongent, Les pourceaux à ma vue vomissent, Vipère mange ma verge et prend sa place. Un corps pointu, Des sorts velus, Un or venu d’ailleurs Corrompt vos chers élus De cœur, de limites, Ceux que légendes imitent, Qui sauvent le monde En perruque blonde, Qui chiassent la lumière par le cul... Fiente immaculée de paradis déchu, Nauséeux jusqu’à la raie, se crashent dans flotte croupis, En naissent vers que chanteront dans dix piges, Soudés par la queue, moignons et pattes dans la main, Les rats, les infirmes, les prolétaires, vilains ! Au nom du père, du fils de pute qu’il engendra, Béni les âmes que la kermesse des enfants morts pendra ! Au nom du père, du fils de pute qu’il engendra... Béni les âmes que la kermesse des enfants morts pendra ! Baculum le 5eme, sorti sa tête de la boue, Il vient prôner sa messe dans la nef des fous, Héritier des légions alitées, grands guignols, En terre sainte comme aux chiottes C’est l’empereur des forçats, Monarque des carnavals, plaint la teille qu’il siphonna Au nom du père, du fils de pute qu’il engendra Béni les âmes que la kermesse des enfants morts pendra ! Ah ouais, l’état il nous baise ? Et bah moi j’l’encule ! Contraintes ! Disparités ! Haine ! C’est ça, les valeurs de la Rance, hé Qu’un herpès titanesque dévisage leurs vérités, Couteau et kalash, sur l’autel des sacrifiés, Dans l’four des pontifes, finiront tous refroidi, Gardant pour toujours leurs maladies ! Mes pas s’alourdissent et j’vois la vie en prisme, J’suis seul, je m’assourdis, et je m’exprime comme un seisme, Phallus pâle décline la légion des horreurs C'est le retour du grand départ, vas-y prépare ta crasse, Et puis bon débarras, y’a pas d’grand écart, Fais saigner ton petit cœur sur les francs poèmes de la peur En exil comme tout tes mœurs chantant pour ces voyeurs N’a pas trouvé repaire au-delà des frontières N’a pas trouvé repaire, pas même dans la cuillère... Baculum le 5eme, sorti sa tête de la boue, Il vient prôner sa messe dans la nef des fous Héritier des légions alitées, grand guignols, En terre sainte comme aux chiottes C’est l’empereur des forçats, Monarque des carnavals, plaint la teille qu’il siphonna Au nom du père, du fils de pute qu’il engendra Béni les âmes que la kermesse des enfants morts pendra Bois ! Fume ! Crève ! Trop fatigués pour l’office, trop frustré pour vivre, Bois ! Fume ! Crève ! Les pieds dans la glace, la tête dans un four, ivre, Bois puis fume et crève, mais sache que Se branler en pensant au suicide... T’aidera ni à baiser ni à mourir !
2.
Si l’art ne vit que d’venin, L’art déguise le malin, J’ai pleins de sang sur les mains, Les choses que je dépeint, j’en suis témoin Je veux peindre la Rance, Dessiner des cadavres, des potences, Des cavaliers qu’ont prêtés allégeances, Des moines éventrés dans leurs diligences, Sur une toile en souffrance J’irais jeter vos apparences, En dégradé d’bras, de tétons D’une teinte rouge colons Que ma lune les touches, Que Satan les crament Du vent de sa bouche, Que l’absolu s‘approche De mon zéro tout refroidi ! Les tragiques Ne sont que tropisme cadavérique, Fleurs de paradis, Roses cramoisis Sans vertu ni logiques Que Satan me garde, et que promptement je dorme avec ses putains ! Despote, je n’ai qu’un quart de cœur pour un ! Je cours jusqu’au au soir, Fourre tout espoir, Sourire à la hache, hardis d'un ver, Fils du massacre, tout stercoraire, Pays du corps, pluie de sanglantes rixes, Le ciel luit de beuglants crédits La torche de son œil enflamme son exil, Qui sur le seuil d’un huis dissipait sa cervelle Les tragiques Ne sont que tropisme cadavérique, Fleurs de paradis, Rose cramoisie, Jardinier du temps, ses mimiques, Mimines de fer Et ses grandes dents Œuvrent de concert Pour ses piquants, whooo J'éparpille la première rosée du matin endormi, De sueurs, De pisse, De Calvados, Ne laissant aucunes traces, Que des corps, et dégueulasses, De femmes, D'enfants De bambin aux intestins tout apparents J’ai le don du sang, Je vais les saigner à blanc Les pétards de l’horreur Que je plante dans leurs ventres Allument l’étendard de l’antre, Pour que lumière se fane, Et que tout explose dans un ras de marée d’organes ! Les tragiques Ne sont que tropisme cadavérique, Fleurs de paradis, Rose cramoisie, Jardinier du temps, ses mimiques, Mimines de fer Et ses grandes dents Œuvrent de concert Pour ses piquants, whooo De leurs dents toutes cariées, aux gencives déchaussées, Ils mâchent leurs doléances, au nombre de crevards déphasés Qui se branlent à nos portes, à leurs pailles embrasées, A leurs grain tout pourris qui s'abreuvent, enlisés Dans la pire des terres, des pluies d'atrabile Qui inondent leurs champs, toujours plus infertiles, Parcours du gros reptile, pour un œuf, pour sa bile Fendant l'air, les charognes tombent du ciel Fil de soie se crashent en éclats, Fils de putes en émoi Crachent leurs postillons miels Si l’art ne vit que d’venin, L’art déguise le malin, J’ai pleins de sang sur les mains, Les choses que je dépeint, j’en suis témoin ! C’est l’miscellané Des sévices fêlés Que t’infligent l’armée, Le zénith tamisé qui vient se refermer, Méchant pachyderme Lâche Maxi dose de sperme Sur Le corps divisé De ta Funeste moitié ! Plan séquences des plus obscènes, Dans chaque foyer les mêmes scènes, Destiné bourré, parasitaire ADN Pour engendrer la Géhenne De feu, de fer, de haine ! Spectatrice sidéenne Trace une moue herculéenne Noire comme obsidienne… Noire comme obsidienne ! Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah Si l’art ne vit que d’venin, L’art déguise le malin ! J’ai pleins de sang sur les mains, Les choses que je dépeint, j’en suis témoin !
3.
Nostre Dame 03:32
Laissez moi porter au nu le fils rétif, Laissez moi zieuter l’agonie du captif, Laissez moi pénétrer le jardin maudit, Le grand portail, orné de crapauds bénits ! Là où des géants au culs bardés de flèches agitent leurs ribots, Hissent de lugubres chapiteaux, Font fort bien danser le Mauvais drapeau, Les cinglantes lanières au visqueux ergots, Portent la lectures sinueuse, le funeste prêche D’un enterrement sans pelle ni bêche. Gruntilda, que prend ton tourment ! Debout, la mère lamente son premier-né, Debout, notre Dame désespérée, Debout, se dresse, face au gibet, Tandis qu’il rendait l’esprit au créateur ! Gruntilda, que prend ton tourment ! Fais moi sentir la violence de ta douleur, Plante les clous dans ma chair, Fais qu’avec toi je pleure, Fais que brûle mon cœur En aimant le triste Nadir ! Oh ! Combien misérable, et combien cruel fut, pour son âme si maternel, le calvaire de Nadir !
4.
Défonce les murs au C4, Cerf s’envole quelque part Fuyant ceux qui veulent l’abattre, Les drones, les sentinelles, Ceux qui maintiennent le pouvoir Défonce les murs au C4, Cerf s’envole quelque part, Fuyant ceux qui veulent l’abattre, Les drones, les sentinelles, Ceux qui maintiennent le pouvoir Poulet frite texas ranger, Dans l’KGB d’la ménagère, Sur l’canapé y’a qu’des poseurs, Des gros branleurs qu’ont sales odeurs, Baculum déménageur, Se pointent à l’heure du repas, Posent les pieds dans le beurre, Péta ton JT de sale menteur Rangez vos avis, j'en ai pas besoin, J’peux me lébran sans les mains, Pour frapper ma biche, avec tactique et trique, Tout pète couille comme tic et tac Esquivant les matraques, Préparé pour la contre-attaque J’suis dans un bac à sable Avec les inclassables, Les derniers de la classe Qui chient sur la table, Vocer intoxiqué, Tu pourra pas m’sonder, J’suis moins con qu’un condé, Qu'on me lébran sur la croix ! Dé-soudés la foi Car défoulés sur l'bois, J’me lébran sans les doigts Défonce les murs au C4, Cerf s’envole quelque part Fuyant ceux qui veulent l’abattre, Les drones, les sentinelles, Ceux qui maintiennent le pouvoir Défonce les murs au C4, Cerf s’envole quelque part Fuyant ceux qui veulent l’abattre, Les drones, les sentinelles, Ceux qui maintiennent le pouvoir Y'a ceux qu'on l'choix, et ceux qui ne croient l'avoir Y'a soit disant ceux qu'on pas le choix et ceux qui croient l'avoir Y'a ceux qu'on l'choix, et ceux qui ne croient l'avoir Y'a soit disant ceux qu'on pas le choix et ceux qui croient l'avoir C’est toujours les mêmes problèmes Y’a rien qui bouge à part vos thèmes, Ton SMIC, ton chômage, ton pain, tes APL Qui s’astiquent en hommage à feu-SARL, Ton pays la PME qu’a la manche dans la soupe, Jolis ciel tout bleu maintenant qu’a la gueule en soucoupe Chouffe, chouffe, chouffe J’suis dans l’radar du FSB, Mirador admire PTSD, J’ai protocole, j’ai pas l’hygiène, Je brise le cul d’la DST Et lui refile des MST J’suis dans un bac à sable Avec les inclassables, Les derniers de la classe Qui chient sur la table, Vocer intoxiqué, Tu pourra pas m’sonder, J’suis moins con qu’un condé, Qu'on me lébran sur la croix, Dé-soudés la foi, Car défoulés sur l'bois, J’me lébran sans les doigts Défonce les murs au C4, Cerf s’envole quelque part Fuyant ceux qui veulent l’abattre, Les drones, les sentinelles, Ceux qui maintiennent le pouvoir Défonce les murs au C4, Cerf s’envole quelque part Fuyant ceux qui veulent l’abattre, Les drones, les sentinelles, Ceux qui maintiennent le pouvoir Whoooooohooooooooo Défonce les murs au C4, Cerf s’envole quelque part Fuyant ceux qui veulent l’abattre, Les drones, les sentinelles, Ceux qui maintiennent le pouvoir
5.
Illicite, Disparaissent Dix fœtus de fils de flic Bouffe mon SMIC Perfide femelle, Rime vaisselle Guerre éclaire contre ma braguette J’te fais cracher tes glaires sur ma baguette ! J’me vide d’mes selles ! J’me gratte les couilles je pop, Je sert la main du pape Et j’lui apprend la vie. L’enfer : futile, Je crache dans la soupe Et bois dans la cup, Je digère tout comme taspé en croute, Récupère les bénéf’ du doutes C’est Baculum, dégoutez les tous ! Dégoûtez les tous ! Dégoûtez les tous ! T’as pris l’bus pour un phallus, maintenant suce pour ton salut, chute pour une culbute, Avec tes potes, trois dans l’acte, tout tes trous qu’on sollicite ! Baculum c’est meilleur vomitif Calmez vous les putes, J’largue mon égo sur vos huttes, Médaillé de rots, pour la gloire Tombé de très haut, pour vous voir Sonder mes crédos Qui puent la gnole de clodo. J’ai mangé en bagna Ta rengaine positiviste, Tout petit missionnaire d’arriviste Pour creampie d’évangéliste Que partouze ressuscite ! J’vais t’faire gerber ton ostie ! J’me casse si les beatles jouent, J’suis chaud comme Betelgeuse M’appelle pas Beetlejuice, ‘Me la coule douce à coup d’tifour Botte le cul de ces étranges orang-outan Donneurs de leçons Tout tel l’otan, Je casse les dents A chaque déviant sur minitel Qui fou d’l’Evian dans ma vittel Car je parle comme Pudu Pattel, J’suis poli comme un ratel !
6.
Héro anonyme, battant les collines Son cœur unanime, vainqueur anobli, Jette à la mer son Graal à toxine Les fleurs du mal emportent leurs épines. Maudit soit l’être à la face divine, Qui doit endosser la charge maline De juger les pourfendus, Décide et valide, à la court, vendus, Qui de toi ou de toi sera pendu, Sous quel arbre, sur quel bûcher Les enfants de ces peines iront cramer, La raison le vice, et ses macchabées. Héro anonyme, battant les collines, Son cœur unanime, vainqueur anobli, Jette à la mer son Graal à toxine, Les fleurs du mal emportent leurs épines. ‘La société n’est rien qu’une conne.’ Celui qui s’aime se tue mieux que personne! Plèbes ou élites, châteaux, ziggourats, Comptant les décès sur mes doigts nantis, Je décime l’hérésie, Ces récits, ces récifs. Mon soleil est rouge, Ma croix bouge Au devant des innocents, J’écris tous les testaments. Pourquoi la paix a-t-elle un goût d’essence ? Comment d’un doigt je peux té-bu tes sens ? Commandes wam une fin enivrante Mais fais pas l’insolent, c’est v’la chère la créance. A ma table, y’a du rhum en pitance Et des reums en souffrance, Mon job dur, c’est grisant. Je torture, frissonnant, A la gauche de Satan, A la droite du Néant, J’suis au d’ssus de tout ces croupissants ! Qui voudra ma mort mourra ! Qui voudra ma mort mourra ! Qui voudra ma mort mourra ! Qui voudra ma mort mourra ! J'lève comme une bite la croix justicière Qui fait trembler ton père et ta mère, Mortifère, car sévère est la trique, J’enfante plus de cadavres que d’lardons euphoriques J’ai agrippé tes hanches et ta vie à poigne franche, Retourné ta veste, et sur ta manche J’ai morvé, l’œil torve je te regarde, Mère Mort tu as la chatte en mansarde. Hagarde, Exténué, j’t’envoi des pleurs de fantômes qui sonnent comme des guimbardes. La main qui réclame du pain Sera coupée demain, Sera coupée demain Les jambes qui feront des mains Seront coupées demain, Seront coupées demain L'oreille qui entend trop loin Sera coupée demain, Sera coupée demain Si l'opération me coûte un rein... Il sera prélevé demain ! J'lève comme une bite la croix justicière Qui fait trembler ton père et ta mère, Mortifère, car sévère est la trique, J’enfante plus de cadavres que d’lardons euphoriques J’ai agrippé tes hanches et ta vie à poigne franche, Retourné ta veste, et sur ta manche J’ai morvé, l’œil torve je te regarde, Mère Mort, tu as la chatte en mansarde. Hagarde, Exténué, j’t’envoi des pleurs de fantômes qui sonnent comme des guimbardes. Daronnes pressent au ventre leurs enfants, Tous perdus quand s’entend l’tambour grondant, Leurs cris perçant effacent toutes vos supplications A l’ode d’un pays moitié régiment-moitié prison. Né pour me faire chier, et emmerder les autres ! Médaillez moi fort, Je peux voir les veaux d’or, les vautours Qui t’dévorent, Les condors, L’heure qui tourne, Qui t’dévore, Les pécores Et la boîte de Pandore. Pour l’union pas de douaire. Entre le ciel et la terre, Y’a mon sexe de fer, Ma volonté, ma quête amère. Pauvre ! Sèche ! Maigre ! Menue ! Le front ridé, les cheveux gris, Les sourcils cheus, les yeux éteints, La Mort ! Pauvre, la Mort ! Sèche, la Mort ! Maigre, la Mort ! Menue, la Mort ! Y’a tant de pays... Y’a tant de dieux... Mais y’a qu’une seule Mort.

about

Télécharge l'EP et chope le livret virtuel que Youssef Futur nous a spécialement créé pour l'occaz' !

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credits

released December 25, 2020

Artwork et livret : Youssef Futur

Voix enregistrées chez Bozo
Production/mix/mastering : Franck Roder

Composé par Baculum, dérangé par Bozo, remis dans les ordres par Franck

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about

BACULUM Bordeaux, France

Bozo : guitare-chant

Franck : basse

Smity : drum

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